La souffrance des enfants dys et de leurs parents à l’école
Les troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, trouble du langage oral, écrit…) touchent des milliers d’enfants et rendent le quotidien scolaire difficile.
Invisibles, ces troubles affectent la lecture, l’écriture, le calcul, le repérage dans l’espace temps ou encore la coordination, ce qui place souvent les enfants en situation d’échec, malgré leurs efforts.
Au-delà des difficultés scolaires, les enfants dys subissent un stress important, un manque de confiance en eux et parfois des moqueries. Ces souffrances peuvent engendrer repli sur soi, anxiété et perte de motivation.
L’estime de soi et la confiance en soi sont fragilisées.
Les enfants dys ont besoin de soutien
Pour les accompagner, des adaptations pédagogiques sont essentielles : supports adaptés, temps supplémentaire, ou outils numériques. L’art-thérapie et la sophrologie peuvent également les aider à mieux gérer leur stress et renforcer leur estime, leur confiance en soi.
La sophrologie, avec ses exercices de respiration et de visualisation, offre des clés pour aborder les défis scolaires avec plus de sérénité. Chaque progrès compte, car derrière les difficultés, ces enfants ont un potentiel unique à révéler.
Ayant été professeure des écoles vingt ans, très sensible aux enfants et adolescents en difficulté et connaissant bien le sujet personnellement, j’apprécie beaucoup de continuer à accompagner les enfants et les adolescents vers cette reconquête de confiance en soi et d’estime de soi. Voir les enfants reprendre confiance en eux, sourire et oser davantage prendre la parole, est une belle récompense !
Le rôle crucial des parents
J’attire l’attention sur le fait que les parents doivent absolument prendre soin d’eux-mêmes, de leur bien-être physique et mental.
En effet, les troubles dys sont un défi pour les parents également: les comparaisons, l’annonce parfois brutale, la lenteur du diagnostic, les aménagements pas toujours respectés par manque de temps, de formation, de motivation, d’AESH, de classe chargée, sans oublier le dossier MDPH, les PPRE, les gevascos, les PAP, parfois les réflexions stupides …
N’oubliez pas, votre enfant est unique ! Il n’entre pas dans le moule de l’éducation nationale actuel qui valorise les plus forts du groupe, cependant, votre enfant a des tas de qualités et la valeur de quelqu’un ne se mesure pas à ses résultats scolaires ! Et cela ne présage pas de son avenir.
Braquez votre lampe torche sur tout ce qu’il fait de positif et n’oubliez pas les bonheurs du quotidien ! Evitez de parler école à table, gardez des moments privilégiés en famille.
Soutenez votre enfant, donnez un cadre dans lequel il peut faire de son mieux et s’épanouir. N’oubliez pas de valoriser la pratique sportive, le théâtre…
Oui, cela ne sera pas facile pour votre enfant et pour vous. Vous allez courir entre les rendez-vous de suivi et ces métiers ne seront plus un secret pour vous : orthophoniste, neuropsychologue, orthoptiste, graphothérapeute, psychologue, psychomotricien, référent, orthopédagogue …
Préparer l’avenir
Dès la classe de 4e, n’hésitez pas à demander des aménagements d’examens. Ils seront précisés dans les comptes-rendus qui seront à joindre. Conservez bien tous vos documents, faites des copies. N’attendez pas le collège pour réaliser les bilans.
Si en tant que parents, c’est également dur pour vous, prenez un temps de sophrologie et d’EFT, revenez à l’essentiel pour repartir de plus belle !
Angélique Pécriaux – Sophrologue, praticienne certifiée EFT, Art-thérapeute, accompagnatrice d’enfants, d’adolescents et d’adultes